Les Silences de Bartoli
Une saga de feu et de racines.
De la Corse rude du XVIIe siècle aux terres rouges de Guyane, des pierres brûlantes des maquis aux salles d’école glaciales, des cabanes de résistance aux cuisines familiales, la saga des Bartoli traverse quatre siècles de silences, de luttes, d’exils et de transmission.
À travers le destin des femmes – Maddalena, Francesca, Lucia, Élise, Ghiulia, Anna, Sandri – et d’Andréa, l’héritier inattendu, c’est toute une lignée qui se dessine, fragile et indestructible à la fois, ancrée dans la terre, la langue, le feu des mots et l’obstination de survivre.
Chaque tome est un battement d’aile différent : l’amour interdit, la mémoire des guérisseuses, le poids des guerres, les silences imposés, les révoltes, la langue volée et reconquise, les terres traversées et les corps meurtris, mais aussi les chants, les rires étouffés et la vie qui insiste.
C’est une saga des invisibles, de celles et ceux qu’on ne raconte pas dans les livres d’histoire : des femmes trop libres, des hommes qui aiment en secret, des lignées qui refusent de disparaître.
C’est une saga des renaissances : celle d’une langue qu’on croyait perdue, d’un héritage qu’on pensait éteint, et d’une liberté qui passe de mains en mains, de corps en corps, jusqu’à devenir une mer intérieure qu’aucune tempête ne peut assécher.
Et entre les voix Corses, une autre murmure toujours. Celle de l’île elle-même, loin des clichés touristiques et des cartes postales. Être vivant à part entière, elle veille, gronde, console. Le souffle de la montagne, le bruissement du maquis, la mémoire minérale des pierres : tout au long de la saga, la Corse respire. Parfois douce, parfois implacable, elle parle à celles et ceux qui savent encore l’écouter.